Ubuntu Server : sites web

Posté le 21 février 2010 @ 11 h 59 min par Valérian Saliou

Après avoir lu mon précédent billet nécessaire au bon déroulement de celui-ci, voyons comment installer les logiciels serveur les plus communément utilisés pour publier un ou plusieurs sites web. Dans la prochaine partie, nous verrons comment configurer un serveur de messagerie (IMAP, SMTP, XMPP et autres).

Tout d'abord nous commencerons par installer tout d'un coup pour ensuite configurer chaque élément étape par étape. Inutile d'en dire plus sur ce point là, ouvrez une session distante sur votre serveur via SSH, et entrez ceci :

sudo apt-get install apache2 mysql-server phpmyadmin php5 libapache2-mod-php5 php5-mysql

Cette commande installera tout à la suite, ce qui est relativement pratique. Il suffit de laisser des espaces entre les noms des paquets à traiter. Durant l'installation, MySQL devra être configuré : en effet, ce dernier vous demandera de renseigner un mot de passe pour l'administrateur de la base de donnée (root), que vous devrez mémoriser ! Ensuite, PhpMyAdmin vous redemandera ce mot de passe pour pouvoir s'installer. Notez qu'il vaut mieux en définir un fort pour plus de sécurité. Si vous n'avez pas d'idée de phrase de passe, lisez ce billet vous expliquant comment installer pwgen pour en générer aléatoirement.

Ensuite, allons-y pour la configuration de nos installations !

1. Configuration d'Apache

Apache est un logiciel relativement long à configurer et il peut sembler compliqué. En fait, c'est tout le contraire, une fois qu'on a compris son fonctionnement (et avec l'habitude), il devient très facile à administrer. Commençons par créer des alias afin d'accéder plus simplement à la configuration de Apache, ici mais aussi dans le futur :

  1. Ouvrez le fichier .bashrc (nano .bashrc) ;
  2. Descendez tout en bas du fichier ;
  3. Ajoutez-y les lignes suivantes :

# Apache aliases
alias a2restart='sudo /etc/init.d/apache2 restart'
alias a2reload='sudo /etc/init.d/apache2 reload'
alias a2conf='sudo nano /etc/apache2/apache2.conf'
alias a2sites='sudo nano /etc/apache2/sites-enabled/000-default'
alias a2ssl='sudo nano /etc/apache2/sites-enabled/ssl'

Puis quittez en enregistrant (CTRL + O) et reconnectez-vous au serveur pour que les nouveaux paramètres soient pris en compte.
Parfait ! Maintenant il ne nous reste plus qu'à entrer a2conf pour accéder à la configuration (n'est-ce pas plus simple que d'entrer à chaque fois : sudo nano /etc/apache2/apache2.conf ?). Une fois dans le fichier, nous allons ajouter à la fin cette ligne :

ServerName example.com

La première autorise la lecture des .htaccess par le serveur, quasi-nécessaires pour installer un CMS tel que WordPress, la seconde défini le nom d'hôte principal de notre machine, nécessaire quand on veut héberger plusieurs sites sur la même bécane. Bien entendu, ne laissez pas example.com, mais remplacez-le par un nom de domaine qui vous appartient. Si vous hébergez de nombreux sites, je vous conseille de lui allouer un joli domaine rien qu'à lui. Ne cherchez pas vers les solutions payantes, j'ai déjà rédigé un billet sur dot.tk qui en fourni gratuitement et sans aucune limite !

Il est temps d'activer certains modules pour rendre notre Apache plus extensible et plus rapide (notamment avec la compression des pages). Entrez simplement ceci :

sudo a2enmod rewrite deflate headers expires

Nous avons ainsi activé les modules rewrite pour réécrire les URLs, deflate permettant de servir des fichiers 8 fois plus légers, headers pour pouvoir définir des entêtes HTTP personnalisé et expires pour fixer des dates d'expiration des fichiers mis en cache. Maintenant, il est temps de revenir à notre configuration pour paramétrer ces modules : entrez a2conf et descendez en bas du fichier. Nous allons ajouter ceci :

# We activate the gzip compression for everything that is served


SetOutputFilter DEFLATE

# We set a high expire value to static and big files

ExpiresActive On
ExpiresByType image/gif "access plus 30 days"
ExpiresByType image/jpg "access plus 30 days"
ExpiresByType image/jpeg "access plus 30 days"
ExpiresByType image/png "access plus 30 days"
ExpiresByType image/bmp "access plus 30 days"
ExpiresByType image/x-icon "access plus 30 days"
ExpiresByType image/svg+xml "access plus 30 days"
ExpiresByType text/css "access plus 30 days"
ExpiresByType application/x-javascript "access plus 30 days"

# We set a special http header for some files


Header set Cache-Control "max-age=2592000, public"

Aussi, si vous souhaitez bloquer les attaques (violentes parfois) de bots sur votre serveur qui peuvent survenir, jetez un coup d'œil à ce tutoriel pour installer le mod_evasive.

Ouf ! Nous en sommes à la moitié de la mise en place d'Apache ! Je vous recommande de recharger la configuration du serveur web en redémarrant l'HTTPd : a2restart. Vérifiez que celui-ci s'est bien relancé et qu'il ne vous a indiqué aucune erreur ! Sinon, tentez de les comprendre et de les corriger avant de passer à la suite (n'accumulons pas les ennuis !). Dans le cas où vous n'arriviez pas à les résoudre, demandez-moi en commentaire, je devrai savoir vous répondre.

Bon, passons au plus important : configurer les hôtes virtuels. Mais tout d'abord, qu'est-ce qu'un hôte virtuel ? Considérons que vous ayez plusieurs sites à héberger sur une même machine : vous avez monblog.fr, mesphotos.fr, monasso.org, monentreprise.com. Comment le serveur peut-il diriger les requêtes provenant de monblog.fr vers le dossier contenant votre blog, et de même pour les autres sites ? Vous avez tout compris : les hôtes virtuels servent à dire au serveur où se trouvent vos sites !

Entrez la commande a2sites, qui va vous ouvrir un fichier contenant les hôtes virtuels. Effacez tout, ça sera plus simple, nous allons prendre de bonnes bases. Ensuite, collez le code suivant :

# BEGIN EXAMPLE VIRTUAL HOST

ServerName www.example.com
DocumentRoot /home/user/example.com/www
user/example.com/www>
Options FollowSymLinks MultiViews
Order allow,deny
allow from all


# END EXAMPLE VIRTUAL HOST

Prenez ce code comme base pour chaque hôte virtuel, en en ajoutant des nouveaux à la suite des anciens. Prenez soin de remplacer www.example.com par votre domaine exact (même le www compte !), ainsi que le chemin d'accès absolu au dossier contenant votre site.

Lorsque vous avez terminé avec cela, enregistrez le fichier, fermez-le, puis redémarrez Apache : a2restart. Si vous souhaitez pouvoir utiliser le HTTPS sur vos sites (utile pour les zones d'administration), consultez la page de la documentation Ubuntu-fr consacrée à SSL avec Apache.

Nous en avons (enfin) terminé avec Apache, passons à des choses plus légères à configurer (oui, le gros est déjà fait !).

2. Configuration de PHP

PHP est essentiel à tout serveur web. C'est aussi un logiciel que nous n'avons pas besoin de configurer énormément après une installation : il est déjà fonctionnel !

Cependant, il y a un petit point sur lequel j'aimerai revenir : le poids maximal des envois de fichiers, qui est, par défaut très réduit (2 Mio à ma connaissance). Il faudrait le monter au moins à 32 Mio, voire plus. Entrez donc cette commande :

sudo nano /etc/php5/apache2/php.ini

Ensuite, utilisez les touches CTRL + W pour chercher "upload_max_filesize" et y mettre 32M en valeur, puis "post_max_size" avec la même valeur, 32M.

Si vous avez le malheur d'être chez un fournisseur d'accès Internet qui bloque le port 25 (comme Orange) permettant à la fonction mail de PHP de fonctionner, lisez ce tutoriel. Sinon, installez juste sendmail et le mail() de PHP marchera !

C'est tout, redémarrez Apache pour recharger votre configuration (a2restart, je pense que vous savez maintenant !), et hop, c'est magique, PHP se recharge aussi !

3. Configuration de MySQL

Au tout début de l'article, nous avons installé MySQL, mais pas que : PhpMyAdmin faisait aussi partie du lot. Cet excellente application web va vous permettre de gérer graphiquement depuis tout navigateur web (même Internet Explorer, si si !) vos bases de données et utilisateurs MySQL.

Pour y accéder, depuis n'importe quel hôte pointant vers votre serveur (même une IP), entrez "/phpmyadmin/" (comme http://www.example.com/phpmyadmin/). Un identifiant vous sera demandé : renseignez "root", avec le mot de passe fourni à l'installation. Et hop, vous débarquez sur un joli panel tout plein d'onglets : nous allons créer des utilisateurs MySQL avec des bases de données pour nos sites.

Cliquez sur l'onglet "Privilèges" afin de créer un nouvel utilisateur par site, en prenant soin de lui attribuer un mot de passe compliqué et de créer une base de donnée portant le même nom que l'utilisateur (une coche est prévue à cet effet).

C'est à peu près tout, essayez tout de même de vous familiariser avec l'interface de PhpMyAdmin : videz des tables, importez des bases de données depuis un fichier, faites des backups...

4. Réglages sur le routeur

Si vous passez par un routeur de type box (Freebox, Livebox, etc...), il va falloir le configurer pour qu'il accepte les connexions entrantes depuis l'Internet sur certains ports et les rediriger à la bonne adresse : celle de votre serveur.

Sur une Livebox, l'adresse du panel est . Une fois identifié, allez dans Serveurs LAN (Livebox de type Sagem), puis ouvrez les ports nécessaire au serveur web : le port 80 et éventuellement le 443. Si vous souhaitez pouvoir accéder à votre machine via SSH par le Net, ouvrez le port 22. Pour plus d'informations concernant ces ouvertures de ports, consultez cet article.

Pour tester si les ouvertures de port marchent, demandez à un ami de pointer vers votre IP ou votre nom de domaine. Normalement il aura une réponse. Dans le cas contraire, vérifiez vos paramètres.

4. Les trucs en plus

Au tout début de ce dossier, nous avons créé des alias pour nous simplifier la vie avec Apache, ici nous allons en refaire, mais cette fois pour Aptitude, le gestionnaire de paquets de Ubuntu Server. Certaines commandes vont vous permettre de mettre facilement à jour votre système, d'autres le nettoyer ou le purger. Ouvrez donc le fichier .bashrc (nano .bashrc dans votre dossier personnel), puis à la fin, collez :

# Aptitude aliases
alias update='sudo apt-get update'
alias upgrade='sudo apt-get upgrade'
alias dist-upgrade='sudo apt-get dist-upgrade'
alias clean='sudo apt-get autoclean'
alias remove='sudo apt-get autoremove --purge'

Ceci fait, enregistrez puis reconnectez-vous à votre session. Pour tester la mise à jour de la liste de paquets, entrez simplement update. Si des mises à jour système sont disponibles, entrez upgrade ou dist-upgrade selon le niveau d'importance. Pour nettoyer un système "sale" après la suppression de logiciels, utilisez remove et enfin, pour purger le cache d'Aptitude utilisez clean.

Une chose est quasi-indispensable sur un serveur web : un script de backups qui s'exécute à intervalles réguliers et qui vous pond des archives que vous récupérez via SSH pour les stocker en lieu sûr. Vous avez de la chance, je met à votre disposition un tout fait et qui marche plutôt bien, moyennant une petite configuration. Tout d'abord, récupérez le tarball contenant le script à ce lien, et ensuite :

  1. Décompressez l'archive ;
  2. Créez un répertoire backups dans votre dossier personnel ;
  3. Placez le script backup.sh dans le dossier backups ;
  4. Créez 3 dossiers : web, sql, conf dans backups ;
  5. Installez les xz-utils (sur le serveur et sur votre ordinateur client) ;
  6. Créez un utilisateur MySQL depuis PhpMyAdmin nommé backup et ayant tous les droits sur les autres bases de données ;
  7. Dans backup.sh, entrez le nom d'utilisateur UNIX après unixuser et le mot de passe de l'utilisateur backup après sqlpwd ;
  8. Testez votre script en réalisant un premier backup : ./backups/backup.sh et vérifiez les messages d'erreur ;
  9. Automatisez la tâche, tous les dimanches par exemple : crontab -e

Et dans le fichier qui s'ouvre, entrez :

30 23 * * 1 /home/user/backups/backup.sh >> /dev/null

Remplacez user par votre nom d'utilisateur UNIX. Ceci fait, fermez le fichier après avoir sauvegardez et redémarrez cron :

sudo restart cron

Les backups seront automatiquement réalisés tous les lundis à 23h 30, magique n'est-ce pas ?

Si vous souhaitez installer des scripts sur votre serveur, jetez un coup d'œil à KOLoad, Jappix et Poku, trois de mes projets qui peuvent vous servir !

Et voilà, nous y sommes : vous avez un serveur web fonctionnel prêt à vous obéir (si si, il est sous vos ordres !). Comme le dit l'expression, on n'est jamais mieux servi que par soi-même !

Les rétroliens

  1. Ping : SSL en toute liberté avec CAcert | Le weblog de Vanaryon le 3 août 2010
  2. Ping : L’hébergement total, chez soit – Influence PC le 7 octobre 2010

Les commentaires

  1. benoit
    21 février 2010 à 13:09

    Super article, j'ai appris plein de trucs et j'ai hâte de tester ce script de backup.
    Concernant ssh moi j'utilise un autre port que le 22, je pense que ça évite pas mal d'ennuis (et de toutes façon j'ai aussi fail2ban!!!)
    A+

  2. Vanaryon
    21 février 2010 à 13:15

    Salut benoit ! Déjà merci :)

    Pour le port 22 avec SSH, si tu mets un autre port les hackers potentiels pourront toujours retrouver sur lequel OpenSSH écoute (via un scan de ports). Essaie de faire ça sur ta machine en local avec les "Outils réseau" de Ubuntu Desktop, tu verras ;)

  3. davandg
    21 février 2010 à 15:13

    : oui mais la plupart des bots ne regarde que sur le port 22. Pour plus d'infos sur la sécurisation de SSH, allez voir cette discussion sur linux-fr :
    http://linuxfr.org/~dark_star/18379.html

  4. Vanaryon
    21 février 2010 à 15:37

    Enfin quelqu'un qui veut vraiment te hacker saura sur quel port SSH écoute. Et les bots du port 22 sont trop bêtes pour réussir à se connecter de toutes manières ;)

  5. mart
    21 février 2010 à 16:11

    Bonjour,

    merci pour ce tutoriel
    par contre j'ai encore un peu de mal avec les multidomaines
    pour l'instant pour mon site j'y accède via http://localhost/ (le serveur est sur mon pc de tout les jours) ou via mon adresse ip locale pour les ordinateurs connectés sur le même réseau que moi.
    je ne vois pas comment je peux différencier les sites alors

    merci

  6. Vanaryon
    21 février 2010 à 16:30

    : il y a une chose toute simple à faire, en disant à ton PC : "ce domaine, il pointe vers 127.0.0.1 et pas vers l'IP donnée dans ses DNS".

    Il te suffit de modifier le fichier /etc/hosts et d'ajouter une ligne du style :

    127.0.0.1 domaine1.com domaine2.org

    Et là tu ira sur http://www.domaine1.com et hop, il fera la différence ;) Par contre si tu as 3 w devant ton domaine, il faut aussi les mettre.

  7. mart
    21 février 2010 à 16:45

    ok merci et j'ai lu que ça marche aussi pour les ip locales

    point de vue permission des dossiers dans lesquels sont contenu le site, il y a quelque chose de spécial ou laisser celles par défaut convient ?

  8. Vanaryon
    21 février 2010 à 16:55

    Eh bien normalement celles par défaut sont déjà bonnes, mais vérifie si elles sont bien en 755 (à la limite, fais direct un sudo chmod -R 755 dossier), et pour les dossiers en écriture pour des scripts php, c'est du 777.

    Avec ça tout devra être sécurisé.

  9. mart
    21 février 2010 à 16:58

    d'accord merci
    je me méfie du "chmod -R" depuis le jour ou j'ai mis tout mon home à 777 sans faire gaffe à un lien symbolique...

  10. Vanaryon
    21 février 2010 à 17:07

    Rho, pour ton home tu peux remettre bien facilement, le plus dur à s'en remettre c'est le sudo rm -rf / :)

    /!\ ATTENTION, NE PAS REPRODUIRE POUR CEUX QUI NE SAVENT PAS, CELA EFFACE TOUS VOS FICHIERS DEPUIS LA RACINE /!\

  11. Albert
    21 février 2010 à 18:13

    Très bonne entrée en matière, mais pour une fois j'aurais aimé voir un cherokee plutot qu'un apache 2 ou un lighthttpd

    genre ;)

  12. mart
    21 février 2010 à 18:25

    oui j'avoue ça, les rm -rf je vérifie 3 fois avant
    ou alors c'était pas 777 mais un truc du style 444 (r--r--r--) et donc je n'arrivais plus à voir le contenu des répertoires s'ils ne pouvaient pas être exécutés. Et refaire un chmod -R 755 posait aussi problème puisque donnait la possibilité d'exécuter plein de fichiers qui ne devraient pas l'être...

    enfin voila morale de l'histoire : faites gaffe avec la récursivité :p

  13. Kamisole
    21 février 2010 à 19:28

    Salut.

    Ton serveur Apache tourne sous le port 80. Le port 80 est un port privilégié. Ainsi, Apache tourne avec les droits root. Cela n'est pas sécurisé.

    Une solution : faire tourner Apache sous un port non privilégié, par exemple le port 23094.

    Problème : Les navigateurs web se connectent au port 80, et ne trouveront pas ton Apache (qui est maintenant sous le port 23094).

    Solution : écrire une règle iptables pour rediriger le trafic à destination du port 80 vers le port 23094.

  14. MMM
    21 février 2010 à 22:17

    sudo nano .bashrc !!!!!!!!!!

    Bon le tuto est très moyen ( dessous de la moyenne ), et surtout avec des erreurs de partout concernant les explications très très incomplètes.

    exemple : les fichiers .htaccess sont plutôt déconseillées.

    Mais continue, c'est un bon départ.

  15. jcderchain
    22 février 2010 à 16:09

    Bravo , et continu comme celà.
    et merci

  16. Vanaryon
    22 février 2010 à 19:03

    Merci pour vos compliments, j'attaque la prochaine partie dans quelques jours ;)

    @MMM : les fichiers .htaccess déconseillés ? Et pourquoi ? Ça simplifie la vie et niveau sécurité, si tous les hébergeurs mutualisés sous Apache les activent c'est qu'il ne doit pas y avoir trop de soucis...
    Et pour la critique que tu fais sur mon articles, je ne peux pas être complet évidemment, regarde déjà la longueur du billet, alors imagine si je devais tout dire, j'occuperai beaucoup trop de place sur la page d'accueil du PUF.

  17. MMM
    22 février 2010 à 19:50

    Personnellement je trouve ça plutôt clair. Si après on ne lit pas les documentations officielles...

    http://httpd.apache.org/docs/2.1/howto/htaccess.html#when

    Tu pourrait faire des sous parties, personne ne t'oblige a écrire une documentation avec autant de carence.

    Pourquoi ne pas faire les choses correctement tout en prenant son temps ?

  18. Anonyme
    22 février 2010 à 20:43

    On peut préférer aptitude plutôt que apt-get.

    Et pour gérer les services, on a (depuis la 8.10) sudo service start|stop|restart|... plus standard (et conseillé depuis la 9.04)

  19. Bruno
    23 février 2010 à 10:38

    Quelques remarques sur les méthodes employées :

    - pour ne rien oublier dans l'installation d'un serveur lamp, le plus rapide est de passer par la commande tasksel :

    sudo tasksel

    et on choisit ce que l'on veut.

    - comme signalé, pas besoin de sudo pour ouvrir un fichier dont tu est le propriétaire ;-)

    - le fait de mettre tous les hôtes virtuels dans le même fichier me paraît peu judicieux. Tu te prive ainsi des commandes a2ensite/a2disite. Le mieux est de créer un fichier par hôte virtuel sous /etc/apache2/sites-avaible

    - dans les commentaires je lis un horrible chmod 755 ;-) . Idéalement les fichiers doivent être en lecture/écriture pour le propriétaire et en lecture seule pour le groupe et le reste du monde (mode 644)

  20. Vanaryon
    23 février 2010 à 10:51

    D'accord, ptin merci de me le re-rappeler pour le sudo nano .bashrc, mais là c'était de l'inattention, je n'avais rien remarqué -_-'

    Et pour le 644, okay, je met ça comme ça, j'hésitais entre 755 et plus bas...

    Pour ce qui est des hôtes virtuels, ça devient vraiment pratique de mettre dans plusieurs fichiers quand tu commences à avoir pas mal d'hôtes : le "normal" et le ssl correspondant dans le même fichier, c'est plus pratique. Mais avec 2 sites, c'est aussi facile de tout regrouper.

    Merci !

  21. stef
    24 février 2010 à 11:58

    je ne comprends pas le "sudo a2enmod deflate headers expires"

    "a2enmod" n'est pas une commmande....

  22. Vanaryon
    24 février 2010 à 12:11

    Quand tu as un Apache installé si, ça te permet d'activer simplement des modules d'Apache, et pour les désactiver : "a2dismod" ;)

  23. stef
    24 février 2010 à 13:48

    ben alors, c'est bizarre : je suis en train de suivre ton tuto point par point, et en lançant la commande j'ai "sudo: a2enmode: command not found"... je cherche... (je suis loin d'être un spécialiste de linux ou d'apache :) )

  24. stef
    24 février 2010 à 14:11

    ah, j'ai trouvé : tout betement un "e" en trop ! :D

  25. Ezely
    8 mars 2010 à 19:35

    Salut,
    au moment de rajouter les 2 lignes
    AllowOverride All
    ServerName 192.168.XXX.XXX

    j'obtiens
    We failed to correctly shutdown apache, so we're now killing all running apache processes. This is almost certainly suboptimal, so please make sure your system is working as you'd expect now!
    ... waiting Syntax error on line 236 of /etc/apache2/apache2.conf:
    AllowOverride not allowed here
    [fail]

    J'ai décommenter le AllowOverride et le serveur tourne.
    Le message d'erreur viendrai d'où ?
    Cordialement

  26. Ezely
    8 mars 2010 à 19:36

    Je voulais dire commenter AllowOverride :p

  27. Vanaryon
    9 mars 2010 à 18:33

    : tu n'as pas un doublon d'AllowOverride ?

  28. Juan
    17 mars 2010 à 21:57

    Bonjour,

    Tout d'abord, merci beaucoup pour tes articles sur la mise en place d'un serveur. Je suis moi-même entrain de me lancer dans l'aventure de l'auto-hébergement et je dois avouer que ce n'est pas aussi facile que je le pensais.

    Quoiqu'il en soit, grâce à tes tutos, je commence à comprendre comment ça fonctionne.

    J'ai le même problème qu'Ezely et je n'ai pas l'impression d'avoir un doublon d'AllowOverride...

    Une astuce ?

    Merci d'avance

  29. Vanaryon
    19 mars 2010 à 17:53

    : alors attend, je crois que c'est une erreur de ma part, les AllowOverride ne sont définissables que dans les hôtes virtuels, comme ceci :


    ServerName laptop.vanaryon.eu
    DocumentRoot /home/vanaryon/Web


    Options Indexes FollowSymLinks MultiViews
    AllowOverride All

    Je suis entièrement désolé pour vous avoir causé quelques soucis inutiles, je retire ça du billet ! ;)

  30. Hervé
    31 mars 2010 à 11:01

    Merci pour ce tuto sans lequel je serais toujours en galère ;-)

    remarque je suis toujours en galère (mais maintenant mon sie tourne) car je souhaite installer un webcam usb logitech et je bloque sur l'installation du driver sous ubuntu serveur....

    A bientôt

  31. wilibre
    13 juin 2010 à 10:45

    Vanaryon,

    Un grand merci pour ton article que je trouve très bien fait et très accessible (pour les webmasters en herbe).

    Pour ma part, j'ai un soucis un peu à la périphérie de ton article mais qui rejoinds, je pense, la création de ton site: quand fais tu pour modifier les permaliens et que les liens continus à fonctionner? J'ai bien essayé de créer le fichier .htaccess à la racine de mon site et de modifier les droits mais rien y fait; j'ai même tenter de modifier la base de données et d'affecter la valeur %postname% au champ en question.

    Merci d'avance!

  32. Vanaryon
    13 juin 2010 à 11:53

    : salut, tu parles des permaliens WordPress suite à un changement de nom de domaine ? Si c'est cela, il suffit d'ouvrir la base de donnée dans un éditeur de texte du genre Gedit sous Linux et de remplacer "http://tondomaine.org/" par "http://tonnouveaudomaine.org/".

    Si c'est pour activer les permaliens "jolis", ça se fait tout seul en l'activant de WordPress, et il te donne le contenu du .htaccess à mettre dedans.

  33. wilibre
    13 juin 2010 à 14:43

    Merci Vanaryon pour ta rapidité de réponse.

    D'après ta réponse, je suis dans le deuxième cas. Néanmoins chez moi, ça ne s'est pas "fait tout seul en l'activant dans wordpress" même après avec mis "le contenu du .htaccess à mettre dedans". Je me suis donc demandé si le problème ne venait pas d'une histoire de permissions ou de configuration (d'apache par exemple). Je commence a désespérer avec ces fameux permaliens!

  34. Vanaryon
    13 juin 2010 à 17:44

    : je pense que ça vient du fait que ton mod_rewrite d'Apache n'est pas actif. Active-le en lançant cette commande :

    sudo a2enmod rewrite

    Et redémarre Apache, puis vérifie ton blog.

  35. wilibre
    13 juin 2010 à 18:05

    #Vanaryon: j'ai déjà fait cette manipulation; j'ai d'ailleurs essayé aussi en le désactivant et en le réactivant (j'ai redémarrer apache après).

  36. Vanaryon
    13 juin 2010 à 18:11

    : aïe, je ne sais donc pas... Tu n'as pas plus d'informations à m'apporter ?

  37. wilibre
    13 juin 2010 à 18:13

    : peut-être puis je te joindre sur irc (ou sur jappix)?

  38. Vanaryon
    13 juin 2010 à 18:15

    : oui, rejoins le salon , j'y suis.

  39. wilibre
    13 août 2010 à 19:55

    Bonjour,

    Je pense qu'il peut être utile de préciser qu'il vaut mieux installer le paquet "apache2-mpm-prefork" que "apache2-mpm-itk" pour installer WORDPRESS après.

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